L'ABSTINENCE SEXUELLE JEUNE EST CONTRE NATURE
 
 
 

Dans nos civilisations modernes le sexe est un problème tout particulièrement mal résolu pour les jeunes dans la mesure où ils doivent subir des contraintes dont leurs aïeux se dispensaient à une époque où l'existence était globalement bien plus rude. Ce fut le cas en particulier au Moyen Âge lorsque l'Europe était dominée par une chrétienté sévère et rigoureuse, surtout pour ce qui est de la fidélité entre individus mariés. Mais ceux-ci l'étaient de très bonne heure parce qu'il y avait urgence à procréer du fait de la faible espérance de vie à l'époque, les causes de mortalité, infantile surtout, étant très nombreuses.

 
 
 

Du coup les filles perdaient leur virginité et les garçons leur pucelage bien plus tôt qu'à présent où paradoxalement, alors que la vie est autrement plus facile, on est plus exigeant envers les jeunes sur le plan de la satisfaction sexuelle en les incitant à l'abstinence. En effet un des gros problèmes de nos sociétés c'est la grossesse chez une adolescente en cours de scolarité et toujours dépendante de ses parents. Alors qu'autrefois on travaillait la terre dès la petite enfance et personne n'allait à l'école dans une société essentiellement paysanne.

 
 
 

Aujourd'hui les jeunes sont de plus en plus dérangeants pour la société. Ils ont tendance à boire de l'alcool, à fumer et à se droguer. Mais c'est peut-être pour compenser les empêchements imposés sur le plan sexuel qu'ils se livrent à des pratiques si néfastes. L'erreur alors serait de ne voir que du laxisme à ce qu'ils puissent faire l'amour aussi tôt que leurs aïeux, même si c'est en papillonnant davantage sans doute, parce que ce serait quand même autrement plus sain et naturel. Il est vrai que le bonheur ne se réduit pas qu'a cela et qu'il devait être très pénible au Moyen Âge de voir mourir ses enfants. Mais cela ne venait que bien après cette satisfaction basique et animale qu'est l'acte sexuel conduisant à procréer, et ce quel que soit le degré de survivance des petits engendrés.

 
 
 

Il y a une certaine forme de cruauté à l'égard des filles de ne pas faire en sorte que l'acte sexuel leur soit autorisé sans qu'elles risquent d'être enceintes. Mais ce serait possible si on le voulait vraiment par une contraception adéquate qui devrait leur être appliquée prioritairement en fait. La chrétienté à la base des traditions en Europe la voit toujours comme « contre nature ». Mais ce qu'il y a de moins naturel pour les adolescents en réalité c'est surtout de ne pas pouvoir faire l'amour tout simplement, la cause fondamentale de toutes les frustrations dans ce contexte de facilités apporté par les techniques modernes.

 
 
 

Par le fait la contraception se pratique déjà chez les jeunes à des degrés divers suivant comme on l'admet ici ou là. Mais c'est du domaine de la débrouillardise pour les filles qui sont forcément les plus concernées. D'où cette tendance à la méfiance envers des garçons qui peuvent alors se sentir « rejetés ». À cela se rajoute le problème du sida qui devrait se résoudre d'une manière particulière. En fait pour que les filles n'enfantent pas inopinément il serait souhaitable que soient prises des mesures applicables à toutes selon des modalités à la charge de la société au lieu de laisser à chacune le soin de résoudre son problème.

 
 
 

Donc pour qu'une adolescente puisse faire l'amour sans risquer d'être enceinte, il faudrait la « stériliser » aussi longtemps qu'elle n'a pas à enfanter, le but à viser n'étant pas d'avoir à faire « quelque chose » le moment venu pour ne pas procréer comme à présent, mais de rendre a priori impossible l'enfantement si c'est nécessaire. En fait, ce devrait être vu un peu comme une « vaccination ».

 
 
 

Pour cela on aurait le choix entre l'implant générateur d'hormones qui équivaut à la prise de la pilule pendant trois ans, donc plus fiable que cette dernière qui s'oublie, et le stérilet dont il faudrait faire en sorte qu'il soit bien toléré et sans danger pour la fertilité future de la femme.

 
 
 

Si cela se faisait à la puberté de façon universelle, systématique et généralisée le problème des grossesses inopinées chez les adolescentes disparaîtrait. Et si on prolongeait suffisamment la stérilisation là où les populations augmentent toujours cela contribuerait peut-être à les stabiliser. Car il est absurde que tant d'enfants se fassent dans des pays où adultes ils n'auront pour unique objectif que d'aller vivre ailleurs pour avoir un meilleur avenir. Enfin le jour où de telles mesures seraient prises, les jeunes de sexes différents ayant des rapports plus faciles, la société aurait sans doute moins d'ennuis, avec les garçons surtout.

 
 
 

Bien entendu il va de soi qu'après à l'âge adulte on devrait pouvoir engendrer autant d'enfants qu'on le voudrait. Mais il faudrait alors avoir dit clairement sa volonté de procréer pour qu'on vous enlève l'implant ou le stérilet, excluant en principe tout risque d'avortement du fait même. Et ce qu'il faudrait également c'est être dans une situation permettant de faire un enfant dans les meilleures conditions qui soient d'un point de vue affectif et matériel.

 
 
 

Cela devrait ne pouvoir se faire qu'après avoir été désiré par un homme et une femme vivant en bonne intelligence avec toutes les chances pour que cela dure au moins le temps de l'élever, afin que l'enfant ait la meilleure vision des deux facettes de l'humanité dès le début, le cas de figure idéal. Ceci dit on voit déjà des femmes élevant seules leur petit, un peu comme il en est des mammifères en général, ce qui doit suffire effectivement d'un simple point de vue physique, mais seulement. Certes il est possible que cela le fasse aussi d'un point de vue psychologique. Et si une telle situation s'admet ce ne serait pas pire alors pour l'enfant d'être à deux du même sexe, surtout si ce sont des femmes.

 
 
 

Finalement la création d'un être humain devrait un peu se voir comme quelque chose de « sacré ». Au vu des problèmes que pose son arrivée dans la société l'idéal serait qu'il y ait les mêmes exigences pour en faire un que pour adopter selon les législations en vigueur en France en particulier. Et à plus forte raison ceux qui martyrisent des enfants ou usent à leur égard de pédophilie devraient être stérilisés définitivement, en plus des sanctions prévues par la loi bien sûr.

 
 
 
Page d'accueil alain.marchand9@free.fr