L'AMÉLIORATION DE LA CONDITION FÉMININE PROFITERAIT À TOUS
 
 
 

Quand l'être humain se construit au départ dans le ventre de sa mère c'est sur des bases identiques et avec tout ce qu'il faut pour pouvoir devenir homme ou femme par la suite. Et donc un garçon a des ovaires et une fille des testicules... Mais qui sont microscopiques, le chromosome « X » ou « Y » responsable des différences physiques entre les sexes ayant pour seul rôle de jouer le moment venu sur le développement ou non de ce qui sert à procréer et accessoirement d'éléments secondaires comme la répartition de la pilosité. Derrière les tétons, apparents pour tous, la glande mammaire ne se développera que chez les filles pubères. Et le pénis de l'homme existe chez la femme sous la forme du clitoris caché à l'intérieur de la vulve. Bref en germe c'est pareil pour tout le monde.

 
 
 

La nature n'a pas plus favorisé un sexe que l'autre mais il y a quand même des inégalités. D'abord dans l'acte sexuel. Car si les deux partenaires y éprouvent autant de plaisir, mais de manière différente, les conséquences physiologiques ne pourront être que pour la femme en ce sens qu'elle risque d'être enceinte le cas échéant. C'est un problème si l'enfant n'était pas désiré et que les mesures techniques pour se l'éviter n'avaient pas été prises. Mais dans le cas contraire elle jouit de l'avantage fondamental d'être à l'origine de la vie d'un autre être humain en dépit de désagréments inhérents à son organisme. En l'occurrence elle a la médaille ou son revers suivant comme elle le ressent.

 
 
 

Ce qui compte le plus pour elle c'est de pouvoir choisir de se faire un enfant au moment où elle veut et avec l'homme qui lui convient ce qui n'est pas toujours le cas. Il y a en effet bien des pays où cela ne lui est pas possible parce que sa condition est déterminée par des impératifs culturels ne le lui permettant pas, tout se décidant plutôt en fonction de ce que les hommes préfèrent.

 
 
 

Dans certains milieux où une fille se doit d'arriver vierge au mariage cela peut conduire à la tricherie de se faire recoudre l'hymen pour le « redevenir ». Mais qu'un homme ait déjà eu des relations sexuelles ou non est impossible à voir... On pourrait donc en finir avec de tels principes archaïques en enlevant l'hymen systématiquement dès la puberté à toutes les filles là où la virginité est encore de règle pour que les deux sexes soient à égalité dans l'ignorance de ce qu'eut pu avoir fait l'autre avant leur rencontre. Et ce serait plus simple et moins cher que de reconstituer quelque chose qui fondamentalement ne sert à rien.

 
 
 

Depuis la nuit des temps l'homme cherche à dominer la femme avec peut-être pour motivation profonde de compenser sa capacité à engendrer, un avantage physique que lui a donné la nature. En effet l'être humain crée par vocation. Et le summum de la création c'est celle d'un autre individu équivalent à lui-même c'est-à-dire la procréation qui est du domaine exclusif de la femme quasiment. En contrepartie la nature n'aura donné à l'homme que le fait d'avoir l'avantage physique sur un plan global de par sa taille, sa force, etc. Sauf que l'organisme féminin résiste plutôt mieux à l'usure du temps que celui de l'homme qui a une espérance de vie inférieure en général.

 
 
 

Aux désavantages naturels ce dernier réagit donc par des mesures artificielles qui sont à base d'obligations et d'interdits et mettent ainsi les femmes en état d'infériorité. Par exemple avec la polygamie, interdite en France mais courante dans certains pays, un homme a plusieurs femmes avec lesquelles il peut avoir des relations sexuelles à tour de rôle, tandis que le contraire ne se fait pas. Et même chez nous, si une femme a plusieurs amants, ils n'auront été en contact avec elle que les uns après les autres. Ou alors pour le moins en principe ils ne devraient pas être au courant d'une éventuelle simultanéité dans les rapports.

 
 
 

À coté de ça il y a aussi d'inévitables inégalités relatives à la morphologie. Par exemple une femme aura du mal à occuper un poste qui exigera une présence sûre si on sait qu'elle devra interrompre son travail pour accoucher. C'est pour ça d'ailleurs que les femmes ne sont pas très portées à enfanter en Allemagne ou au Japon car elles risquent de ne plus retrouver leur place après leur congé de maternité. Mais pour le travail de nuit, peut-être pas très naturel et donc à éviter si possible mais néanmoins quelquefois incontournable comme dans les hôpitaux, il n'y a pas de raison de différencier les hommes des femmes qui ont les mêmes aptitudes physiques fondamentales.

 
 
 

Il est donc possible de travailler comme on le veut pour une femme en Europe mais pas dans des sociétés où règne la misogynie et le fanatisme religieux, les filles ne pouvant ni étudier ni faire du sport. Mais en se privant ainsi du labeur de la moitié féminine de leur population, elles se condamnent à avoir toujours un retard économique et de développement par rapport aux sociétés usant de toutes leurs forces vives. Et puis des femmes qui n'ont rien d'autre à faire que d'enfanter étant très prolifiques par la force des choses, cela ne peut que faire perdurer l'explosion démographique qui se prolonge dans bien des pays et qui est source de misère à cause de l'accroissement perpétuel des besoins.

 
 
 

Maintenant seules les femmes peuvent faire des enfants. Or dans certains pays la venue d'une fille déçoit. Mais il y aurait moyen de privilégier le sexe mâle en jouant sur la sensibilité à la composition chimique ambiante du spermatozoïde, « sexué » de par son chromosome « X » ou « Y », l'un préférant la dominante basique et l'autre acide. Vu l'hécatombe dans le vagin lors d'un rapport, il y a des chances pour que les gamètes arrivant près de l'ovule soient tous porteurs du même sexe correspondant à la dominante chimique, ceux pour les garçons étant favorisés lorsque la femme est au plus fort de sa fécondité. L'acte sexuel ne serait donc à faire qu'à ce moment-là pour en avoir davantage. Enfin si une telle contrainte était envisageable bien sûr...

 
 
 

Par ailleurs comme autre remède à l'explosion démographique qui perturbe les équilibres planétaires il y aurait aussi l'adoption de la part des gens sur place. Pour cela il faudrait donner des « allocations familiales » intéressantes à ceux acceptant de prendre des orphelins. Et ceci d'autant plus qu'ils en adopteraient mais d'autant moins qu'ils enfanteraient en plus, l'aide des pays riches pouvant servir plus particulièrement à financer une telle mesure.

 
 
 

Actuellement si l'humanité augmente toujours c'est à cause de la situation des femmes là où elles n'ont pas le choix. Mais en Europe où elles l'ont davantage il est clair qu'elles se partagent en trois groupes. D'abord celles qui ne font qu'un seul enfant ou aucun, en travaillant comme les hommes pratiquement. Ensuite les mères de familles nombreuses, par vocation et ayant la santé pour, dont le principal intérêt est la tenue de leur ménage ; mais du fait de leur petit nombre les individus en provenant sont tout de même rares dans la société. Et enfin la grosse majorité de celles qui n'en font que deux ou trois, travaillant autrement par ailleurs d'une façon équivalente.

 
 
 

Or ce sont les femmes de ce dernier groupe qui jouent le plus sur la natalité en un endroit donné suivant qu'elles en fassent en moyenne plus ou moins, étant les plus nombreuses dans la population. La tranche des mères de deux enfants est la plus forte en France suivie par celle de trois, puis de quatre ou plus qui équivaut en nombre à celle n'ayant fait qu'un enfant ou aucun. Mais chez nous les femmes ont le choix de se partager entre le travail à l'extérieur et chez elle ce qui explique un tel découpage des tranches. Par contre là où les populations progressent si vite ce n'est pas dans les mêmes proportions.

 
 
 

Celles d'une fécondité moyenne sont plus prolifiques car les traditions veulent qu'elles soient davantage affectées à des tâches ménagères plutôt qu'à toutes les autres activités réservées aux hommes. Et donc, réduite à sa seule fonction de mère de famille, une femme aura forcément tendance à beaucoup enfanter, ne fut-ce que pour son épanouissement personnel. Et c'est l'inverse là où il y a plus de liberté, ceci jusqu'au plancher naturel de deux petits, le seuil minimum nécessaire à la survie de l'espèce et au-dessous duquel on ne devrait pas avoir globalement envie de descendre, d'autant plus que cela coïncide avec une idée qu'on peut se faire de la famille idéale si les enfants sont de sexes différents.

 
 
 

Il y a des pays où les populations ne cessent de progresser et d'autres où elles diminuent. Mais il n'y aurait pas lieu de tellement s'inquiéter de ce dernier cas de figure en voyant comment la démographie en France a évoluée. Car en effet notre pays fut probablement le premier à voir sa population régresser pendant l'entre-deux-guerres, au contraire de l'Allemagne et de l'Italie en particulier, à l'origine du conflit pour avoir soi-disant plus « d'espace vital ». Mais depuis ça s'est bien retournée grâce aux mesures prises (allocations familiales, crèches, maternelles, etc.) prouvant qu'il est toujours possible de faire marche arrière quand cela devient vraiment nécessaire.

 
 
 

À présent excepté pour l'Europe, la Russie et le Japon l'effort à faire ce serait plutôt de freiner le surpeuplement en s'attaquant à tout ce qui y contribue. Et cela a pour cause essentielle une façon de vivre ancestrale ne laissant pas à la femme le choix du conjoint en toute liberté ni de se faire ou non des enfants.

 
 
 
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