Et l'accroissement
de l'espérance de vie, qui est progressif et
devrait plafonner un jour ou l'autre de toutes
façons, n'est pas non plus le principal facteur
dans cette répartition entre travailleurs et
inactifs. En fait ce qui a surtout conduit à
cette situation c'est un accroissement rapide du
nombre de chômeurs après les années soixante
quand le nombre tournait autour des 300 000 en
France. Mais après il a décuplé en l'espace de
deux à trois décennies. À présent on en
serait autour de deux millions et demi
officiellement répertoriés. Mais pour ce qui
est des inactifs en général, inscrits au
chômage ou non, c'est sûrement davantage.
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